et notre bon vieux Dr. Watson s’emmourache d’une jeune femme.
en ce lundi d’avril, j’ai lu Simulacres Martiens d’Eric Brown, édité au Bélial, traduit par Michel Pagel, un sherlock holmes sous la forme d’un pastiche de sf, dix ans après une invasion martienne, où les aliens règnent sur terre.
après quelque chamaillerie dans laquelle sherlock pousse watson à nouer une liaison avec une femme plus jeune que lui, notre duo se retrouve confronté à une invitation sur mars suite au meurtre d’une soi-disant célébrité de la philosophie martienne… soi disant car sherlock n’en trouve nulle mention nulle part dans les traductions terriennes ; il comprend très vite qu’il y a anguille sous roche (ou serait-ce un tentacule que je vois caché là?) pendant ce temps, le bon vieillissant (la cinquantaine bien tassée) docteur watson flâne en ville et rencontre fortuitement une beauté qui se révélera fatale dans la vingtaine, possiblement une suffragette, qui a des mœurs/idées bien peu conservatrices à l’encontre des envahisseurs euh, ce qui va chambouler le bon vieux wason au plus haut point. et puis, en route! les voilà littéralement embarqués pour mars!
ce sera un avis très court ce coup-ci: c’est un pastiche très convenu… du divertissement commercial comme on peut en trouver à la pelle, certes bien fichu au final, mais c’est tout. l’histoire et les persos sont stéréotypées à donf. même les répliques sont très convenues et attendues, pour tout dire. et puis le duo n’agit pas la plupart du temps: ils sont poussifs/passifs au possible.
et je suis bien contente que ça soit un bouquin pris à bibli comme ça par hasard car c’est une lecture bof.
niveau d’emmerdement: on s’emmerde pas mal mais ça divertit quand tu t’emmerdes et que t’as que ça sous la main (genre touty quand j’étais dans les transports) 3 à 6 / 10
note générale: 4 à 5 / 10
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