Nous sommes au milieu de l’hiver et nous prenons la direction de Neufchâteau pour une randonnée qui va longer la Vierre jusqu’à ce qu’elle se jette dans la Semois. Les conditions climatiques sont difficiles, notamment sur la fin, mais la vallée de la Vierre nous offre de beaux paysages ensoleillés donc nous avons bien profité.
Neufchâteau
Pour rejoindre Neufchâteau de la gare, nous longeons la nationale. Il y avait plus agréable mais nous sommes déjà tard dans la soirée et à cette heure, elle n’est pas trop fréquentée. Au centre, nous plongeons vers la promenade en bord du lac de Neufchâteau. Nous empruntons sa rive gauche. Arrivé à une plaine de jeu, nous quittons le lac pour monter sur les hauteurs et rejoindre Grapfontaine. Plus loin, nous passons à côté d’un planétarium. Nous constatons la présence de plusieurs individus dans le bâtiment profitant du ciel dégagé et de l’obscurité du coin, pour observer les étoiles.
Après une petite demi-heure de marche, nous entrons dans un bois pour y établir un bivouac. Nous ne pouvons aller à l’endroit planifié, car il y a récemment eu une coupe rase de la forêt. Nous trouvons un petit plateau plus bas dans la vallée. Cela fera l’affaire pour obtenir un peu de repos.
La Vierre
Le lendemain, nous nous dirigeons vers le petit village de Martilly. C’est à sa sortie que nous atteignons pour la première fois, la Vierre. Son débit est déjà conséquent et son lit est assez large. Rive droite, rive gauche, on alterne au fil de la vallée. On atteint Suxy pour la pause de midi. Ce village est complètement isolé au milieu des bois.
Après Suxy, la rivière s’élargit de plus en plus pour se transformer en lac. Ce lac artificiel est formé grâce au barrage la Vierre entretenu par Engie. Ce lac, loin de toute habitation, offre un refuge pour de nombreux oiseaux. On a d’ailleurs eu la chance de croiser de nombreuses grandes aigrettes.
Avant la fin de la forêt et l’entrée en Gaume, nous prenons de la hauteur pour établir notre camp et prendre du repos.
Et le vent se leva
Dimanche matin, nous partons de bonne heure pour rejoindre la gare de Florenville. Dès la sortie des bois, on comprend que la matinée sera difficile. Il pleut et le vent souffle fort. Dans les plaines, on est pris au piège. Le vent est latéral pour le moment, mais on espère ne pas l’avoir de face. Quand on atteint Moyen, on emprunte un pont pour rejoindre Izel. De là, on emprunte le Ravel L625 qui nous mène directement jusqu’à la gare. Cette dernière partie ne fut pas de tout repos, car excepté à de rares endroits, le vent nous souffla toujours dessus avec intensité. En vue de la gare, on découvre un bus TEC qui nous ramène à Betrix, la ligne de chemin de fer étant en travaux. Quand le bus démarre, nous ne sommes pas dedans et le prochain départ est dans quelques heures… On tente une course et de grands signes des mains ! Ça paie, le chauffeur nous repère et nous attends. On embarque et on s’écroule dans les sièges du bus.
Caractéristiques de la randonnée
- Durée : 7h30
- Durée du séjour : d’un soir au surlendemain matin
- Distance : 30 km
- Dénivelé : +185 m /\ -200 m
- Type de terrain : principalement du chemin
- Difficulté du terrain : /
- Période : effectué en hiver
- GPX
Capture obtenue à partir du site gpx.studio utilisant une carte de base OpenStreetMap
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